L'anxiété est un mécanisme biologique dont la fonction est de nous protéger contre les situations dangereuses. Un peu d'anxiété est tout à fait naturel : à doses normales, elle nous protège, à doses excessives, elle nous emprisonne.
Les deux critères utilisés pour distinguer l’anxiété normale du trouble anxieux sont la souffrance personnelle et la difficulté de fonctionner : si votre anxiété est tellement forte qu’elle vous préoccupe constamment, ou qu’elle affecte votre capacité de fonctionner normalement, au travail, en société ou dans d’autres domaines, votre anxiété est alors considérée comme un trouble.
1. C'est quoi ?
L’anxiété peut être définie comme la peur de perdre le contrôle, une peur non fondée qui porte à surestimer les probabilités qu’un évènement ne se produise ainsi qu’à en dramatiser les conséquences.
Les troubles anxieux sont un groupe de problèmes psychologiques plus fréquemment rencontrés chez la femme que chez l'homme.
2. Les symptômes
Les manifestations physiologiques habituelles des troubles anxieux incluent :
3. Les causes
Les troubles anxieux ne sont pas causés par un seul facteur, mais bien par un certain nombre de facteurs de risque pouvant contribuer à leur développement.
De nombreuses peurs ont assuré notre survie et sont devenues des instincts qui font maintenant partie de notre bagage génétique. Aujourd’hui, nous pouvons déceler les racines de cet instinct de survie dans bien des formes de troubles anxieux, tels que l’agoraphobie, la phobie sociale et le trouble obsessionnel-compulsif. Vous remarquerez que bien des gens craignent les serpents, même s’ils ne se sont jamais fait mordre, et que très peu de gens ont peur des cuisinières, alors qu’ils se sont brûlés plusieurs fois.
Nous sommes tous différents et certains d’entre nous sont simplement plus anxieux que d’autres. Nous sommes bâtis ainsi. Le trait de personnalité commun aux personnes sujettes aux troubles anxieux est la façon dont elles pensent en termes absolus. Elles ne lâchent pas prise facilement. Quoi que nous fassions, nous ne pouvons jamais être totalement en sécurité. Il subsiste habituellement un danger résiduel. Ce fait est incompatible avec les personnes qui pensent en termes absolus, et crée des troubles anxieux.
Aussi, les individus ayant une faible estime d'eux-mêmes et une faible capacité d'adaptation sont plus susceptibles de développer un trouble anxieux.
Notre attitude est grandement influencée par notre famille, notre milieu scolaire, nos amis et notre société. Nous serions très différents si nous avions été éduqués dans d’autres pays, par des parents différents.Toute situation difficile – comme la pauvreté, le fait d'être séparé de sa famille de façon précoce, un conflit familial, des parents trop critiques et l'absence d'un réseau de soutien adéquat – peut mener à l'anxiété chronique.
Un déséquilibre chimique des molécules de communication ou des hormones de stress (cortisol) dans le cerveau peut contribuer au développement d'un trouble anxieux.
Génétique: des facteurs génétiques peuvent jouer un rôle dans le développement des troubles d'anxiété. Un de ces facteurs de risque pourrait être une vulnérabilité biologique au stress.
Des troubles d'anxiété peuvent se développer à la suite d'un événement traumatisant ou d'abus subis durant l'enfance.
4. Les troubles anxieux comprennent plusieurs autres troubles :
Cette peur amène à tout faire pour éviter que ce qu’on craint ne se produise et à être extrêmement vigilant devant toute information à l’effet que ce dont on a peur puisse arriver. C’est une source de stress considérable.
Par exemple, la phobie des ascenseurs amène les gens qui en souffrent à soigneusement les éviter.
L’anxiété de performance mène à investir démesurément dans ses tâches pour éviter toute critique qui nous causerait un très grand malaise. Il n’est pas question pour les personnes qui en souffrent de négocier les surplus de tâches : ils doivent être à la hauteur!
L’anxiété constitue une grande source de rumination. À première vue, elle semble amener à de la résolution de problème, puisque la pensée se structure de la façon suivante : «pour ne pas que ceci se produise, je dois faire cela». L’erreur réside dans le fait que l’individu cherche anxieusement des solutions à un problème qui ne se produira pas, ou dont les conséquences ne sont pas importantes.
Par exemples :
Le problème n’est pas de chercher à vivre sa vie sans jamais avoir besoin de prendre un ascenseur : il est d’arriver à se débarrasser de cette peur qui n’a pas de fondement.
le problème n’est pas d’arriver à vivre sa vie sans jamais faire d’erreur, mais de pouvoir accepter sereinement que l’erreur est humaine et qu’elle ne mène pas à un rejet ou à un jugement définitif des autres sur soi, acceptation qui n’empêche en rien de rester attentif à bien faire les choses.
5. Les pensées automatiques
L’anxiété amène donc une sorte de pensée qui semble être de la résolution de problème, mais qui est en fait une pensée automatique : toute information concernant ce que l’on craint met en branle des scénarios appris et répétés maintes et maintes fois pour éviter un drame qui ne se produira pas ou pour écarter des choses qui sont loin d’être dramatiques.
D’un point de vue pratique, il vaut toujours mieux s’attaquer à son anxiété que de poursuivre dans la voie d’évitement qu’elle nous oblige à emprunter pour rien. Par exemple, il vaut mieux être conscient de ce qu’on peut dire non sans subir de rejet que de toujours dire oui pour éviter d’être rejeté, ce qui, on en conviendra, n’a aucun fondement.
6. Les pensées automatiques, qu’elles prennent la forme de :
ne mènent à rien de fécond et ont même comme conséquence d’entretenir les problèmes auxquels elles semblent s’attaquer. Autre désavantage : elles créent du stress et nuisent au bonheur et à la santé.
Le but de la pensée automatique n’est pas d’abord de résoudre un problème, mais bien de ramener un état intérieur plus stable, de remplacer une émotion dérangeante par une autre qui lui serait préférable. Il y a donc des avantages à détecter nos pensées automatiques.
Laissé à lui-même, notre cerveau a de fortes tendances à répéter ce qu’il a appris. De plus, toujours si on le laisse sans surveillance, il a aussi une prédilection pour se concentrer sur les choses qui créent problème, qui sont frustrantes, difficiles, décevantes, menaçantes.
Quand une émotion désagréable est ressentie, le cerveau s’oriente spontanément vers ce qui l’a déclenchée et cherche les moyens de faire disparaître cette émotion au profit d’un état intérieur plus agréable. Et il s’y acharne tant qu’il n’y est pas parvenu de façon satisfaisante…ou tant que quelque chose ne vient pas l’interrompre ou l’orienter sur un autre thème, ce qui fait disparaître l’émotion et résout la tâche qu’il était en train d’accomplir.
6. La sophrologie psycho comportementale pour lâcher-prise, se soulager, retrouver sa sérénité,se soulager des symptômes liés aux angoisses :
Grâce à la plasticité cérébrale, mon approche thérapeutique va permettre à votre corps et à votre esprit en ETAT CONSCIENT et en Etat Modifié de Conscience (EMC) de :
Les techniques utilisés en État CONSCIENT (EOC - Etat Ordinaire de Conscience) :
Les techniques utilisés en EMC :
Retrouver l’estime de soi et ses capacités d’adaptation sont les piliers d’un mieux-être et d’un soulagement des symptômes de l’anxiété.